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Et si la clé contre la procrastination en entreprise était… moins de réunions ?
Dans un monde professionnel saturé d’e-mails, de visios et de sollicitations constantes, qui n’a jamais repoussé une tâche au lendemain ?
La procrastination, bien que banalisée, pèse lourd : perte de temps, stress, baisse de productivité. Et pourtant, certaines entreprises montrent qu’en repensant l’organisation du temps, on peut y remédier efficacement.
Exemple inspirant : Dropbox, qui a radicalement revu sa culture de la réunion… avec succès.
La procrastination : un mal largement répandu et coûteux
Selon une étude OpinionWay pour Microsoft, près de 3 salariés sur 4 admettent procrastiner au travail. Cela représente en moyenne près de deux heures par jour de tâches repoussées : un jour de travail perdu chaque semaine !
Mais ce n’est pas qu’une question de productivité. La procrastination génère :
- du stress chronique,
- un sentiment de culpabilité,
- une baisse de confiance en soi,
- une perte d’élan collectif.
Elle s’installe dans les petites choses du quotidien comme dans les projets de fond : un appel client reporté, un document laissé en plan, une réunion repoussée une énième fois.
Dropbox : l’expérimentation radicale qui a porté ses fruits
Face à ce constat, Dropbox a choisi une approche collective plutôt qu’individuelle :
– Supprimer toutes les réunions récurrentes pendant deux semaines.
Objectif : offrir aux collaborateurs des plages de concentration réelle et leur redonner la maîtrise de leur temps.
Résultat ? Une nette amélioration :
- Moins de réunions, mais plus utiles.
- Des échanges mieux préparés.
- Un vrai retour à la concentration profonde.
Deux ans plus tard, malgré une forte croissance des effectifs, Dropbox maintenait ce cap : une politique de réunion épurée et assumée.
Ce que nous pouvons apprendre de cette initiative
Dropbox a démontré qu’il était possible de transformer la dynamique du travail en agissant sur l’organisation collective. Voici quelques leviers simples mais puissants à explorer :
– Fractionner les tâches complexes en micro-actions concrètes.
– Se fixer des délais courts pour stimuler une dynamique d’action.
– Accepter l’imperfection plutôt que d’attendre le moment idéal.
– Couper les notifications pour retrouver un espace mental disponible.
Repenser notre rapport au temps
Nous aussi, en tant qu’individus ou organisations, pouvons nous poser les bonnes questions :
- Avons-nous des rituels qui freinent plus qu’ils ne facilitent ?
- La réunion est-elle toujours le bon format ?
- Valorisons-nous suffisamment le travail en profondeur, sans interruption ?
Il ne s’agit pas de travailler plus, mais de travailler mieux.
Avec plus de clarté. Plus de maîtrise. Et plus d’espace pour créer, réfléchir, agir.
Conclusion
Comme Dropbox, faisons le pari que la performance ne se mesure pas en réunions remplies ni en heures empilées, mais en capacité à agir avec intention.
– Moins de surcharge.
– Plus d’efficacité.
– Et surtout… plus d’énergie pour ce qui compte vraiment.
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